Formation et éducation : les avancées.

  Signature d'une convention entre le Centre des cultures Jean-Louis Dumas et la SAR/SM   La Fondation Jean-Félicien Gacha et la SAR/SM (Section Artisanale Rurale / Section Ménagère) de Bangoulap ont signé le 10 janvier 2014, sous la tutelle du Minefop (Ministère de l’Emploi et de la Formation Professionnelle) un accord de mise à disposition de leur potentiel pour une meilleure formation des jeunes.  

  La SAR/SM est un établissement scolaire d’enseignement secondaire public, basé sur l’apprentissage des métiers de l’Artisanat en zone Rurale. Depuis plusieurs années, cet établissement scolaire est menacé de fermeture car n’arrivant plus à avoir un effectif de plus de 5 élèves. Le Centre des Cultures Jean Louis Dumas est une jeune institution de formation professionnelle privée à la recherche des meilleures compétences pour la transmission des savoirs à ses apprenants.   L’objectif de cette convention est de donner l’opportunité aux apprenants des deux structures de suivre une formation théorique et pratique. La SAR/SM ayant des enseignants qualifiés mais ne possédant aucun matériel pour la pratique et le CCJLD disposant dans les ateliers d’artisanat du matériel adéquat et d’un personnel d’appui capable de les manipuler, ont donc décidé de conjuguer leurs potentiels pour la formation des apprenants.   Les apprenants des deux institutions suivent désormais les cours théoriques à la SAR/SM de Bangoulap, sous l’encadrement des enseignants de la SAR/SM, tandis que les cours pratiques sont dispensés pour les deux institutions au CCJLD, sous l’encadrement des formateurs du CCJLD. Un emploi du temps a été élaboré, prenant en compte les obligations des deux institutions et incluant des sujets variés et complémentaires. Ainsi, les apprenants du CCJLD bénéficieront désormais des cours de l’enseignement général (Histoire/Géographique, Education Civique, Sciences, Mathématiques, technologie…) ; ceux de la SAR/SM auront désormais l’opportunité de travailler sur des machines des ateliers d’artisanat, telles qu’on en trouve dans les grands instituts dans les grandes villes.   Les différentes autorités administratives (Sous-Préfet, Délégué régional du Ministère de l’Emploi et de la Formation Professionnelle, le Délégué Départemental, les responsables régionaux de l’enseignement secondaire et du volet social) et celles traditionnelles (le Roi Bangoulap et ses notables) étaient présents lors de la signature. Ils ont salué cette initiative qui vient marquer un véritable tournant dans la coopération entre les institutions publiques et privées dans le domaine de l’éducation.     Coopération entre le Centre des Cultures Jean-Louis Dumas et les établissements scolaires de Bangoulap   Une nouvelle coopération a été établie avec le lycée de Bangoulap et le CETIC (Collège d'Enseignement Technique Industriel et Commercial). Des permanences sont organisées au Centre des cultures à la fin des cours. Les élèves disposent ainsi d’un lieu pour faire leurs devoirs, consulter les livres à la bibliothèque, faire des recherches sur internet dans la salle informatique. Ils viennent également lors des projections de films qui sont proposées depuis le 1er février.       Conférences de sensibilisation aux maladies sexuellement transmissibles   Des conférences sont régulièrement organisées au Centre des cultures Jean-Louis Dumas afin d'informer les plus jeunes sur les maladies sexuellement transmissibles. Les élèves des écoles partenaires sont  invités à venir regarder des films de sensibilisation à ce sujet, suivis de débats animés par une infirmière sage-femme et un médecin. La dernière a eu lieu le 19 février 2014.       Venue d'un jeune bénévole suisse   Alexandre Quast, un jeune bénévole, est venu apporter son soutien  à la Fondation durant quinze jours au mois de février.  Il a pu échanger avec les élèves des écoles partenaires, dans les écoles elle-mêmes mais aussi au Centre des cultures Jean-Louis Dumas. Ainsi, il a animé des conférences pour partager avec les élèves camerounais ses impressions sur ce pays qu'il découvrait, et répondre à leurs questions sur l'éducation et le système scolaire en Suisse. Il a également assuré des cours de soutien scolaire à l'école de Maka.